Marlène & Vincent

Marlène

FR  40 ans

Vincent

FR  43 ans
Le portrait de Marlène: « Depuis toute petite je voyage: avec mes parents en camion, puis avec mon amoureux, en backpacking. Après des études en Anthropologie, une année universitaire en Inde, puis 8 ans à travailler dans la culture, auprès d'artistes, je souhaite aujourd'hui réaliser un rêve de longue date, traverser l'Europe et l'Asie uniquement par la terre. Cette parenthèse de 18 mois me permettra également d’aller à la découverte de moi-même, et de mes désirs pour la suite. Entreprendre ce voyage à vélo m'est très vite apparu comme une évidence  : en autonomie, loin des sentiers battus, la rencontre est facilitée par la faible vitesse des déplacements. Avaler les kilomètres sur les routes bitumées ne m'intéresse pas  : je ne cherche pas la performance, mais bel et bien l'aventure ! » Le portrait de Vincent: « Dès le début de notre histoire, à son retour d’Inde, Marlène m’avait prévenu : « quand t’y auras goûté, tu ne pourras plus te passer de voyage ! » Très vite piqué par le virus, je suis toujours à me projeter sur une prochaine destination. Notre dernier voyage, un road trip à vélo de trois semaines au Sri Lanka, m’a définitivement convaincu de choisir ce mode de déplacement pour notre aventure. Ce voyage au long cours sera une vraie parenthèse dans ma vie de musicien professionnel. J’ai commencé la batterie à l’âge de six ans. Depuis, je ne me suis jamais arrêté. J’aurai forcément une paire de baguettes dans mes sacoches ! »

* Marlène et Vincent sur les routes d'Europe et d'Asie, à vélo / 2017-2018 *

Décembre 2016 - Janvier 2018  •  404 jours  •  9 218 km (voir détails)

« Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on fait un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. * » Partir sur les routes d’Europe et d’Asie uniquement par la terre, telle a d’abord été notre envie pour ce voyage. Après des semaines à se triturer l’esprit à propos d'un sacro-saint « fil rouge » à explorer, nous avons réalisé que notre envie était avant tout de nous recentrer sur l’essentiel, sur notre rapport à l’homme et à la nature, au temps et à l’espace. L’aventure, les rencontres, ne sont-elles pas des raisons suffisantes ? A notre époque où nous avons du mal à garder la maîtrise sur le temps qui passe, n'avons-nous pas le droit à un moment donné de dire stop, et de lever le pied ? Cette phrase de Nicolas Bouvier reflète sa vision romantique et contemplative du voyage. Nous souhaitons également que notre aventure le soit : savourer chaque instant, se laisser inonder de couleurs, d'odeurs, de sons, porter son regard au-delà de l’horizon. Se laisser porter au gré des rencontres, et capter l'énergie qui s'en dégage, pour vivre des moments intenses. Nous irons à la rencontre des populations locales par diverses moyens: nous espérons bien entendu faire des rencontres spontanées, mais nous avons également comme ambition de nous investir dans des projets à dimension humaine, durable, respectueux des hommes et des femmes, des animaux et de l’environnement (lire pages 8 et 9). Mais nous n’hésiterons pas non plus à donner du temps à toute autre belle initiative croisée sur la route, et qui aura le mérite de donner du sens à ce voyage. * Nicolas  Bouvier, 1963. L'usage du monde. 5ème édition. Petite Bibliothèque Payot / Voyageurs, p.12